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vendredi, 19 février 2010

PAS de logements = + d’embouteillages à Genève

effort de construction de logement entre 2000 et 2007.JPGLe tableau ci-joint produit par l'observatoire statistique transfrontalier montre jusqu'à la caricature la destruction de notre qualité de vie par des embouteillages croissants.

Sur la période 2000 à 2007, le canton de Geneve a construit moins de 1,1% de logements nouveaux par an (en couleur claire sur le graphique). Pendant ce temps là les communes du Genevois français ont construit +2,4% de logement par an (en couleur foncée sur le graphique).

Qu'on n'aille pas nous raconter qu'il n'est pas possible de construire des logements à Genève : quiconque regarde notre agglomération du Salève constatera que nous sommes la seule agglomération au monde assez incohérente et désorganisée pour placer sa campagne entre son centre ville et sa périphérie. C'est très joli, mais cela rend prohibitif le financement de transports en commun efficaces à travers les kilomètres de la campagne genevoise.

La politique économique et fiscale Genevoise attire chaque jour 27 nouveaux habitants dans le Genevois franco-suisse. La politique du logement consiste à ne pas construire assez de logements pour ces habitants. L'incohérence de ces deux politiques qui dépendent de deux magistrats différents conduit à la « création » de 10 automobilistes supplémentaires chaque jour ! Oui 10 automobilistes chaque jour.

L'incapacité chronique de Geneve à construire des logements conduit à l'expulsion de fait de la jeunesse genevoise, à la paupérisation de tous les habitants du Genevois franco suisse dont le pouvoir d'achat est constamment amputé des coûts des logements. Elle pénalise les entreprises. Détruit notre qualité de vie. Nous conduit à la paralysie des embouteillages.

Il est temps que les partis politiques Genevois qui prétendent faire de la construction de logements une priorité se désolidarisent des Maires de leurs rangs qui s'y opposent. Il est impératif que tous ceux qui sont pénalisés par l'absence de logements, leurs coûts et les embouteillages que cela créé se mobilisent pour faire contre poids à quelques propriétaires égoïstes afin que seuls des Maire pro-logements soient élus lors des prochaines municipales genevoises.

Il serait dommage que les élus français soient obligés de retarder leurs investissements dans les transports en commun tant que Genève aggravera la situation par les incohérences de ses politiques économiques et de logements.