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vendredi, 01 mai 2009

Grippe porcine, gaz à effet de serre, déflation mondiale... comment faire ?

L'actualité de ces derniers jours c'est l'émergence possible d'une pandémie de grippe qui rappelle la grippe espagnole qui avait fait 3 fois plus de victimes en quelques mois que la "grande guerre" en 4 ans. L'actualité de ces derniers mois c'est une économie qui ralentit partout dans le monde au même rythme. Ce ralentissement mondial montre la prétention qui des élus nationaux qui se proposent "d'aller chercher la croissance avec les dents" ou ceux qui se flattent de leurs résultats économiques. Ils sont aussi stupide qu'un jardinier qui se vante d'avoir fait tomber la pluie. L'actualité de ces dernières années ce sont les émissions de gaz à effet de serre qui doivent être réduit pour éviter un désastre écologique rapide.

Ces trois sujets d'actualité montrent à quel point les royaumes et dûchés du moyen âge ne sont plus la bonne échelle pour prendre des décisions démocratiques. Les épidémies, les gaz à effet de serre et l'économie passent et repassent les frontières. Les évadés fiscaux, les mafieux, les terroristes aussi d'ailleurs.

Contrôler une grippe doit être fait au minimum au niveau continental. Relancer la croissance doit se faire au niveau européen et pas seulement au niveau intergouvernemental. Réduire les gaz à effet de serre doit se faire dans tous les pays en même temps. Pour cela nous avons besoin d'une Europe plus forte à notre service.

Les élections européennes du dimanche 7 juin peuvent permettre d'avancer sur ces sujets par une Europe plus démocratique, plus efficace et plus transparente. Une Europe au service des citoyens. C'est le projet que défendent les candidats fédéralistes du Mouvement Démocrate.

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mardi, 28 avril 2009

Une pandémie est elle dangereuse ?

Les épidémies comptent au nombre des quelques phénomènes naturels exponentiels avec les explosions nucléaires et les avalanches. Pour ces trois phénomènes, on en observe parfois le résultat mais heureusement très rarement le phénomène lui-même. Ces trois phénomènes sont souvent dévastateurs en vies humaines.

Un petit exercice pratique permet de prendre conscience du potentiel d’un phénomène exponentiel comme une grippe : Quelle serait l’épaisseur d’une feuille de papier que l’on plierait en deux 50 fois ? 9 personnes sur 10 répondent une épaisseur de moins de 1 mètre. Faute d’expérience pratique le cerveau humain a du mal à concevoir un phénomène exponentiel. Pourtant si l’on pouvait plier une feuille de papier en 2, cinquante fois de suite, l’épaisseur obtenue serait équivalente à la distance entre la terre et le soleil : 0,1mm x 2^50 = 113 millions de kilomètres légèrement inferieurs aux 150 millions de kilomètres qui séparent la terre et le soleil (en réalité la résistance exponentielle du papier empêche de plier n’importe quelle feuille plus de 8 fois).

De la même manière, les morts dramatiques du Mexique peuvent sembler peu nombreux par rapport aux millions de morts annuels des épidémies grippales. Pourtant si l’épidémie se propage de manière exponentielle elle peut toucher des centaines de million de personnes. Un taux de mortalité de 1% se traduirait par des millions de morts en quelques semaines.

Ce fut le cas en 1918 lorsque la grippe espagnole – dont la souche était aussi de la forme H1N1 – a tué en quelques mois 3 fois plus de personnes que la grande guerre n’en avait tué en 4 années de folie humaine.

L’OMS se trouve face à un dilemme. Seule une réaction excessive peut permettre de contenir une épidémie et empêcher sa propagation. Mais chaque réaction excessive qui parvient à empêcher une épidémie réduit la crédibilité sociale de la nécessité des mesures préventives. A posteriori, puisque les pandémies mondiales n’ont pas eu lieu, certains pourraient légitimement trouver excessives les réactions aux menaces de grippe aviaire ou de SRAS.

Dans une épidémie chaque contamination évitée se traduit par des milliers ou millions de vies humaines sauvées quelques semaines ou mois plus tard.

L’urbanisation de ces 50 dernières années favorise des contaminations rapides de populations importantes. La mondialisation favorise la propagation mondiale – on l’a vu ces dernières 48 heures. Ces deux facteurs rendent les pandémies moins contrôlables.

Ces évolutions favorisent l’émergence d’épidémies nouvelles que ne compensent pas vraiment l’amélioration de l’hygiène et de la santé.

Ce risque pandémique mondial croissant s’apparente à l’effet papillon : un éternuement de cochon au Mexique ou un battement d’aile de poulet à Hanoi peut entrainer la mort de million d’être humains sur les cinq continents.

De toute évidence les royaumes du moyen âge, les duchés et les cantons ne sont pas l’échelle pertinente pour prévenir, anticiper et traiter les futures pandémies mondiales. Contre les pandémies nouvelles, nous avons besoin d'institutions supranationales pour sauver les vies des êtres qui nous sont chers.

12:41 Publié dans Mondialisation | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |