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lundi, 04 juin 2007

Logements, transports, emplois, préservation des espaces : des solutions pour notre territoire

mardi, 15 mai 2007

Les effets de la crise du logement

A la rencontre des habitants de la circonscription, j'écoute attentivement chacune des personnes que je rencontre. Je crois que c'est cela qui est important dans le rôle d'un Parlementaire : écouter, puis relayer.

Lorsqu'ils doivent voter selon des consignes partisanes comme dans tous les autres partis à l'exception de l'UDF, les Députés n'écoutent plus car de toute façon ils ne peuvent voter que selon la consigne qui leur sera dictée par leur parti. Ils écoutent alors plus leur chef de groupe plutôt que les électeurs souverains.

La semaine dernière, j'ai appris à la Gendarmerie de St Julien que le budget prévoyait 24 postes de gendarmes. Mais qu'il n'y en a que 20 d'affectés par manque de logements ! Il y a quelques mois une femme gendarme qui élevait seule son enfant avait également dû quitter notre territoire car elle n'avait simplement plus les moyens de vivre.

De la même manière dans les collèges et lycées de l'agglomération d'Annemasse, près de 30% des professeurs quittent notre région faute d'avoir les moyens de vivre en raison des coûts de logement. Une organisation peut-elle être efficace avec de telles conditions de travail ?

Les chefs d'entreprises se plaignent de la difficulté de trouver des employés peu qualifiés : chauffeurs, ouvrier en bâtiment.. etc etc..  Les coûts du logement sont tels que ces employés peu qualifiés sont obligés soit d'aller travailler à Genève soit de partir de notre région.

Les jeunes doivent quitter leur commune pour s'installer loin. D'autres se couvrent de dettes. 

Quelle société peut-elle durablement s'organiser lorsque certaines catégories de population n'ont plus les moyens de vivre parmi nous ? 

Cette crise du logement provient du décalage entre l'offre et la demande : 1) l'afflux de population qui vient s'installer dans notre région pour travailler, 2) la multiplication des gardes partagées qui augmente le besoin en logement par habitant - de nombreux enfants ont des chambres dans plusieurs appartements et 3) l'insuffisance de la construction de logement par rapport à ces besoins qui augmentent.

Pour résoudre cette crise du logement nous devrons limiter l'arrivée de population en contribuant à lutter contre le chômage dans le reste de la France.

Je pense que la politique de Genève qui consiste à faire venir tant d'entreprises avec leurs salariés plutôt que de contribuer au développement de l'activité locale, contribue à aggraver les problèmes de transports et de logement. Nous devrons nous aussi côté français contribuer à lutter contre le chômage pour que le canton mette fin à ces politiques qui nuisent au Genevois Franco Suisse.

Enfin, nous devrons constuire plus pour que chacun puisse se loger, et construire mieux pour ne pas envahir nos espaces naturels.

Pour construire plus, il faut impérativement nous engager dans une coopération plus efficace avec Genève. Tant que Genève ne construira pas plus de logements, nous en subiront les conséquences par une poursuite de l'inflation dans nos communes. Ce sont ceux qui travaillent en France qui en subiront plus sévèrement les conséquences. Si Genève ne construit pas suffisament de logement pour sa population alors inévitablement, les prix dans notre circonscription continueront d'augmenter inexorablement.

Pour cela nous avons besoin d'un Député qui puisse être un interlocuteur crédible face aux Conseillers d'Etat Genevois. 

mercredi, 18 octobre 2006

Augmenter le pouvoir d'achat des Français en réduisant les coûts du logement

medium_logement.jpgAu cours des dernières années, les prix du logement ont doublé. Alors que les Français consacrait une part toujours plus importante de leur budget à leur logement, leur pouvoir d'achat s'est considérablement réduit. Tout particulièrement pour les jeunes et les non propriétaires.

Même si le marché se stabilise et baissera dans les années à venir. Les niveaux atteints sont intenables sur le long terme. Ces prix du logement divisent la France entre les rentiers propriétaires et les autres. Ces prix condamnent toute une génération à un exode juvénile. On voit apparaitre toute une population de sans domicile proches qui passent des heures dans les transports. Ces prix nuisent aussi au développement de l'emploi et de l'activité puisque les personnes peu qualifiées ne peuvent plus se loger.

Pour réduire le coût de l'immobilier il faut intervenir sur tous les leviers : le coût du terrain, le coût des matériaux, le coût de la main d'oeuvre, mais aussi les coûts administratifs.

Les prix des terrains constructibles correspondent à un équilibre entre l'offre et la demande. En s'assurant qu'il y a des terrains pour construire suffisament de logement on pourra réduire le coût des terrains. Aujourd'hui l'agglomération de Genève accueille 2% de population supplémentaire chaque année. Faisons en sorte qu'il y ait suffisament de terrain constructible pour construire les logements nécessaires. Faute de quoi ce sont les populations les plus faibles qui devront partir. En taxant les terrains constructibles non construit on peut aussi s'assurer d'une urbanisation mieux maîtrisée.

Le coût des matériaux compte aussi. Le nombre de carrières doit permettre de disposer de suffisament de matériaux de construction. Mais aussi la diversité des intervenants. Il y a trop peu d'entreprises de matériaux dans l'agglomération pour s'assurer d'une concurrence saine et loyale.

Le coût de la main d'oeuvre est aussi lié au coût du logement. Nos logements chers ne permettent pas aux travailleurs du batiment de résider dans nos villes. Il faut rompre ce cercle vicieux par les deux premièrs champs d'action pour réduire aussi le coût de la main d'oeuvre en augmentant leur pouvoir d'achat par des logements moins chers.

Enfin les coûts administratifs : délais d'autorisation et délais d'opposition. Le droit de contrôler et de s'opposer est important mais n'en abusons pas. Celà est particulièrement inquiétant dans le canton de Genève. Les oppositions incessante incitent les promoteurs à construire dans le canton de Vaud plutôt qu'à Genève. La conséquence ce sont des logement plus chers pour tous dans toute l'agglomération (y compris en France) et plus d'embouteillages.

Enfin, tout celà doit se faire dans le cadre d'un urbanisme maîtrisé. Nous devons construire suffisament de logement pour la population mais nous devons le faire de manière qualitative et ordonnée.

Réduire les coûts du logement pour augmenter le pouvoir d'achat des gens nécessite d'agir sur tous les leviers et au niveau d'un bassin d'activité.