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mercredi, 15 avril 2009

Entretien avec Fabienne Faure

fabienne-faure-logo.jpgVous trouverez ci-dessous le texte d'une interview de Fabienne Faure, candidate MODEM aux élections européennes parue hier dans Le Temps.

«La France doit payer davantage pour l’agglomération»
Christian Lecomte

Interview de Fabienne Faure, conseillère régionale et élue de Ferney-Voltaire, candidate aux élections européennes sur la liste du MoDem
Le département de l’Ain pourrait le 7 juin, date des élections européennes, compter l’un des siens sur les bancs du parlement de Strasbourg. Fabienne Faure, conseillère régionale et élue de Ferney-Voltaire (Pays de Gex) est en effet numéro deux sur la liste du Mouvement Démocrate (MoDem) et semble donc éligible.

Entretien.

Le Temps. Comment abordez-vous ce scrutin?

Fabienne Faure: Avec confiance en travaillant sur le terrain. Avec Jean-Luc Benhamias le député européen sortant qui est notre tête de liste, nous parcourons la circonscription sud-est qui est très vaste puisqu’elle va de Bourg en Bresse dans l’Ain à Bonifacio en Corse. Tous nos colistiers sont également mobilisés. Pour avoir trois élus, il nous faudra atteindre les 17%, cela paraît possible, c’est le score de François Bayrou (ndlr: président du MoDem) à la dernière élection présidentielle.


– Vous soutenez le projet d’une région franco-valdo-genevoise. En serez-vous en quelque sorte la porte-parole si vous siégez à Strasbourg?
– Je ressens un lien fort avec le territoire dont je suis élue. C’est pourquoi je souhaite continuer à travailler – et pourquoi pas au Parlement européen – pour faire entrer dans la réalité quotidienne l’idéal d’une agglomération transfrontalière au service de tous ses habitants. Il me semble à ce sujet pertinent de demander davantage de financements aux autorités nationales pour permettre la mise en œuvre, sur ce territoire à enjeux, d’aménagements structurants. Pour autant nous devons ne pas nous contenter de raisonner seulement en termes de transports mais avoir la vision d’un développement équilibré de nos territoires. On peut se référer au programme européen Interreg dont les axes visent la mobilité mais aussi l’environnement et l’accès à des services de qualité.


– Plaideriez-vous au Parlement européen pour un effort de la Suisse en matière fiscale, allant jusqu’à la remise en cause du secret bancaire?
– Il ne s’agit pas de pointer du doigt l’un ou l’autre pays membre ou pas encore… de l’Union européenne. L’Europe elle-même devrait être exemplaire et initiatrice d’un mouvement d’ensemble allant vers plus de transparence. La France et l’Allemagne, pour ne citer qu’elles, seraient bien inspirées d’inciter leurs banques à fermer leurs filiales dans les différents paradis fiscaux. La levée du secret bancaire ne règle en réalité qu’une partie du problème. Les questions sont plutôt celles de la lutte contre l’anonymat des détenteurs des sociétés d’une part et d’autre part celles de l’échange automatique des données bancaires qui bien que refusé pour le moment par les autorités helvétiques ne manquera pas de revenir à l’ordre du jour dans le cadre d’une lutte efficace et concrète contre la fraude et l’évasion fiscale.

00:05 Publié dans Europe | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |