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jeudi, 28 mai 2009

Compte rendu du Conseil Communautaire du lundi 25 mai

Lundi avait lieu le Conseil Communautaire du Genevois.

A l'ordre du jour un compte rendu du CODRA - Contrat de Développement Rhône Alpes. On revoit l'ensemble des actions subventionnées par le Conseil Régional : acquisition des terrains de la maison de la petite enfance, biopark, acquisition de terrains et bâtiments à Beaumont pour une pépinière d'entreprise... etc..etc.. Le Genevois Haut Savoyard est bien aidé par la région. Le montant d'aide pour la Maison du Salève me semble particulièrement élevé au regard de son impact. Le Contrat est pluri annuel et se termine à la fin de l'année. Un nouveau contrat s'ouvrira en 2010, juste avant les élections régionales de mars prochain.

Nous voyons ensuite les comptes administratifs. Le bilan administratif c'est en quelques sortes le compte de résultat de l'année précédente. Cela permet de vérifier la réalisation du budget. Nous revoyons plus de 2000 chiffres en 45 minutes. Malgré toute la bonne volonté et la compétence de M. Christian Etchart, Maire de Beaumont et VP finances, les enjeux politiques ne sont pas clairs. On constate que des budgets ont effectivement été dépensés d'autres pas. Je regarde autour de moi, il semble que nous sommes très nombreux à ne pas comprendre grand chose des enjeux. Les comptes administratifs sont pourtant adoptés à l'unanimité. La présentation devrait soit se concentrer sur les enjeux politiques, prévoir la présentation d'un autre avis, ou la loi prévoir un autre système de contrôle des comptes. Je me sens comme un député UMP qui vote la loi HADOPI à laquelle il n'a rien compris. Je crains juste de comprendre que la Communauté n'a pas engagé de nombreuses dépenses budgetées... ce qui remettrait en cause les raisons qui ont conduit à voter l'augmentation des impôts deux mois auparavant.

Une délibération pour changer les statuts de la communauté afin qu'elle puisse prendre en charge la gestion des déplacements des scolaires à la piscine Vitamparc de Neydens. Tout le monde vote POUR sauf les délégués de Neydens qui s'abstiennent.

Une autre délibération sur de nouvelles canalisations pour récupérer les eaux de VitamParc. Le coût de 300 000 euros est salé pour une opération urgente. Mais à vrai dire la facture pour Vitamparc le sera au moins autant.

Enfin deux délibérations sur le logement social. L'une pour favoriser la rénovation de logements afin de mieux utiliser le parc de logements existants. On estime à environ 800 le nombre de logements vacants dans le canton. Avec un peu d'aide à la rénovation on peut remettre sur le marché certains de ces logements.

La dernière délibération, présenté aussi par Michel Mermin, Maire de Jonzier-Epagny et vice président logement, vise à préciser les conditions d'attribution des subventions intercommunales pour la construction de logements sociaux. Cette délibération vise à subventionner plus les logements sociaux les plus demandés : petites surfaces T1/T2, logements très sociaux ou sociaux (par opposition aux logements intermédiaires). Elle fixe aussi des aides aux logements sociaux qui respectent des normes environnementales. Une délibération intelligente, bien construite et qui permettra d'orienter les aides pour favoriser la construction de logements qui répondent aux besoins des habitants. J'ai un regret sur le fait que l'un des effets de cette délibération est de réduire le montant total prévu pour le logement social alors que pour l'instant le nombre de constructions engagées restent encore en dessous des objectifs que la communauté s'était fixés. Il faudra peut être faire un bilan dans 12 à 18 mois si on reste en dessous des objectifs fixés par le Programme Local de l'Habitat et augmenter le montant des aides attribuées.

Saint Julien en Genevois était à nouveau peu représentée. La note que j'ai publiée le 30 mars sur la présence des élus n'a mobilisé les délégués de la majorité que pour le Conseil du mois d'avril... mais un mois plus tard l'absentéisme est de retour. Pourtant il y a 11 délégués suppléants à la Communauté de Communes... et Saint Julien qui représente 32% des habitants du canton ne dispose déjà que de 15% des sièges à la Communauté : il serait sage qu'ils soient présents ou suppléés. Moins la commune sera représentée, moins elle sera influente. A vrai dire il y a même une forme de méprise pour les autres communes à négliger autant la communauté. Après les élections nous avions proposé à la majorité une représentation proportionnelle qu'elle a refusée. Elle a préféré avoir plus de délégués de la majorité absents plutôt que quelques délégués de la minorité présents. Ce sont les habitants de la commune qui sont pénalisés par ces calculs.

jeudi, 23 novembre 2006

Quand les contrôles aux frontières avec la Suisse seront-ils supprimés ?

medium_Annemasse_frontalier_douane_St_Julien_en_genevois_reignier_etrembieres_valleiry.2.jpgIl y a un an, la Suisse a voté par votation sa participation aux accords de Schengen. La mise en place de ces accords aura un grand impact sur la sécurité transfrontalière par l'échange de données entre les administrations des deux pays. Elle aura aussi un grand impact sur notre vie quotidienne par la suppression des contrôles aux frontières. Cette suppression des contrôles aux frontières entre la Suisse et l'Union est prévue pour l'automne 2008.

Le Parlement Européen a ratifié ces accords. Ils doivent maintenant être approuvés par le Conseil Européen. Les votations de ce dimanche 26 novembre sur la contribution de la Suisse aux efforts d'intégration pèseront lourd dans la ratification de cet accord. Il est peu probable que l'Union Européenne ratifie un accord avec la Suisse si la Confédération ne contribue pas à l'effort de solidarité avec les pays d'Europe de l'Est. La Suisse a choisi la voix d'accord bilatéraux plutôt que d'adhérer pleinement à l'Union, mais elle ne peut pas bénéficier seulement de ce qui l'avantage sans contribuer aux efforts communs.

Si dimanche, les électeurs Suisses refusaient de participer à l'effort de solidarité avec les nouveaux pays de l'Union, les accords de Schengen ne seront vraisemblablement pas ratifiés et nous devrons continuer à subir les conséquences des contrôles aux frontières. Une votation que nous suivrons de près.

mardi, 21 novembre 2006

Les obstacles au débat public

medium_etrembiere_maurice_giacomini_viry_monnetier_mornex.3.jpgDans ce début de campagne, on s'interroge plus sur qui va gagner les investitures puis l'élection présidentielle plutôt que de savoir ce qu'on veut faire de la France. Le débat d'idée exige un peu de temps et un peu d'attention.

Dans quelques jours les 3 projets de l'UMP, du PS et de l'UDF seront disponibles. A charge pour nous de les diffuser aux Français pour sortir de la course de petits chevaux et entrer dans le débat de fond sur l'avenir de la France.

Expliquer ces projets aux 60 millions de Français avec seulement le renfort des 500 000 adhérents à des partis politiques (dont une infime minorité sont des militants actifs) est un travail de titan. Dans ce travail, nous rencontrons de plus en plus d'obstacles.

Il y a quelques décennies la politique se faisait sur les marchés. Nous continuons à aller sur les marchés mais nous n'y trouvons qu'une petite partie de la population. Les autres sont depuis longtemps dans les supermarchés. Mais nous sommes interdits d'actions militantes dans les supermarchés qui sont des lieux privés. Idem pour les cinémas ou les boites de nuits.

De plus en plus d'entrées d'immeubles nous sont désormais fermées par la généralisation de passes électroniques.

L'affichage est maintenant interdit à quelques mois de la campagne. On peut s'en réjouir car celà limite la surenchère de dépenses électorales qui conduisait à des dérives. Mais à l'opposé il faut bien avouer que les campagnes d'affichage des Présidentielles avaient le mérite de mettre la campagne et donc le débat politique dans le quotidien de chacun.

 Et la semaine dernière la CNIL a mis de très grandes restrictions à l'utilisation des fichiers d'adresses email. Ces fichiers constitués avec l'accord des personnes qui ont laissé leur adresse sur un site. Ils peuvent être utiliser pour vendre des yaourts (ou des lessives) mais pas pour proposer des idées pour la France. Ce n'est pas de cette manière qu'on va renforcer le débat public sur l'avenir de notre pays.

Il me semble que le débat public ne doit être limité par aucune contrainte. C'est l'avenir de notre pays qui est en jeu.

07:05 Publié dans L'engagement | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 17 novembre 2006

Les résultats de l'investiture du PS

Il semble que les adhérents du PS aient confié l'investiture à Ségolène Royal dès le premier tour avec 60% des voix environ au niveau national.

Ces dernières semaines j'ai discuté avec beaucoup d'amis qui sont soit proches de l'UMP soit proche du PS. Ce qui m'a frappé dans leurs discours c'est cette réflexion : "elle est en tête dans les sondages, c'est elle qui a le plus de chances de gagner" ou son pendant "c'est lui qui a le plus de chances de gagner". Les uns soutiennent un candidat car il a le soutien des autres.

Les uns et les autres se décidet en fonction du point de vue ambiant du moment. Pourtant l'intelligence collective c'est lorsque chacun se fait un point de vue individuel, et ensuite on s'écoute les uns les autres pour trouver une solution. Ce n'est pas ce qu'on observe dans ces désignations. Au PS comme à l'UMP beaucoup se déterminent faute de mieux. Non pas par conviction personnelle mais en suivant le mouvement.

C'est avec de telle dynamique de groupe, lorsque l'individu perd son sens critique individuel, que l'on arrive à des erreurs collectives. C'est souvent par des mécanismes similaires qu'apparaissent les dictatures en politique, les bulles spéculatives en économie ou les effets modes. Je ne pense pas que le succès de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy ne soit dû qu'à un effet de mode mais je crains que ces choix n'aient pas encore subit une analyse critique exigeante.

Ne choisissons pas notre Président "parce que les autres pensent que c'est le mieux", mais bien par conviction personnelle sur la base d'un choix informé. 

07:30 Publié dans Politique nationale | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 13 novembre 2006

Compte rendu du Conseil National de l'UDF

J'étais ce week end au Conseil National de l'UDF à Paris.

Pierre Albertini, Député de Rouen, a présenté le Projet élaboré par toutes les commissions de réflexion. Je suis fier de ce projet de l'UDF : il est simple, il est complet. Ce projet ne s'adresse pas à une partie de la France au détriment de l'autre. Il ne vise pas à diviser les uns contre les autres. Il aborde l'ensemble des problèmes qui se posent à la France : les problèmes de diversité, les problèmes de croissance économique, les problèmes de ruptures sociales, le problème de la dette... L'enjeu maintenant est pour nous de le diffuser. De sortir de cette campagne de Voici contre Paris Match, de sortir de la petite course de chevaux "untel dépasse machin dans les sondages" et d'entrer dans le débat de fond : que veut on faire de notre Pays.

Quelques soient vos opinions politiques, je vous recommande vivement de lire tous les programmes des partis. Décidons de voter en fonction du fond, des propositions, des idées plutôt qu'en fonction des images sur papier glacé des magazines People. En lisant ces programmes, faisons en sorte qu'à l'avenir les candidats fassent plus attention à leur projet plutôt qu'à leur com.

avant_projet.pdf

Ce Conseil National a aussi été instructif. En 2002, alors que l'UMP avait tenté de faire disparaitre l'UDF de la carte politique nous avions des mots très dur contre ce que nous appelions alors l'Union des Moutons de Panurge. Puis ensuite, lors de nos réunions nationales, lorsque nous parlions de nos convictions et de nos propositions nous parlions aussi de temps à autre de nos concurrents UMP, Verts, PS et FN. Pendant ce Conseil National, presque personne n'a parlé des partis concurrents. C'était une UDF décomplexée, porteur d'un projet unique et confiante dans son destin. Préoccupée par la France plutôt que par le microcosme politique.

 

dimanche, 12 novembre 2006

La 6ième République : la République de la responsabilité

Beaucoup de mouvements politiques font le diagnostic que la 5ième République ne fonctionne plus. Les 5 années qui s'achèvent l'ont prouvé. L'UMP dispose d'une majorité écrasante à l'Assemblée Nationale et de la plupart des pouvoirs, mais s'est révélée incapable de réduire les déficits publics, de garantir l'avenir des retraites ou de notre système de protection social. Les institutions ont perdu tant de légitimité que la décision du Gouvernement de supprimer un jour férié n'est pas vraiment suivi d'effets : on l'observe dans nos communes du Genevois Haut Savoyard.

Tout le monde s'accorde aussi sur le fait que le Parlement doit être revalorisé. Il doit être mis un terme à la dérive du cumul des mandats. Le Parlement doit être plus représentatif de la diversité politique et sociologique de la France. Mais les points d'accords s'arrètent là.

Il me semble que le principe le plus important c'est le principe de responsabilité. Tous les gouvernants doivent être responsable. Le Président doit répondre de ses actes. On ne peut accepter que le chef de l'Etat continue de s'isoler dans sa tour d'ivoire sans rendre de comptes réguliers au Peuple souverain. La responsabilité du Gouvernement doit être engagée dans ses actions au travers d'un vrai contrôle du Parlement. Les Parlementaires doivent rendre plus souvent des comptes de leur action de représentation du peuple dans les institutions. Les Juges également doivent être responsables de leurs décisions.

Je crois qu'il ne s'agit pas de la 6ième République ou de la 5ième bis, mais bien de la République de la Responsabilité.

19:13 Publié dans Institutions | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |