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dimanche, 11 avril 2010

Voitures, emplois, logements : l’équation à trois inconnues de Genève

L'équation du Genevois franco suisse est simple : elle est à trois variables, les emplois, les logements et les voitures.

5000 emplois importés par an = 5000 logements par an ou 5000 voitures par an !

En offrant à des entreprises multinationales une exonération presque totale de l'impôt sur les sociétés, les autorités cantonales attirent environ 10 000 personnes par an dans le Genevois franco suisse, soit environ 5 000 emplois importés. Ces emplois importés doivent être occupés par des personnes qualifiées. Comme les emplois importés sont de niveau national ou international, ils sont occupés par des personnes qui n'habitent pas encore Genève. Des personnes qui doivent se loger. Variable numéro 1.

Une majorité des communes Genevoises, une génération de papy boomers bien logés et des propriétaires s'opposent aux constructions de logements proche de chez eux. Résultat, seulement 1230 logements construits à Geneve en 2009. Variable numéro 2.

Les « impatriés » dont les revenus sont élevés, parviennent à se loger dans les 0,2% de logements vacants. Ils contraignent les Genevois à quitter le canton et à aller résider dans le Genevois français. Installés loin des réseaux de transport en commun ceux-ci sont obligés d'utiliser leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. Au total ce sont environ 3000 voitures supplémentaires par an sur les routes du Genevois franco suisse. Les bouchons augmentent de manière exponentielle et touchent maintenant des routes de campagne secondaire. Il faudra bientôt utiliser les chemins de terre pour rentrer chez soi.

Comment Genève peut résoudre cette équation à 3 inconnues :

  • 1) Orienter la politique économique vers une croissance interne créatrice d'emplois qui correspondent aux qualifications des chômeurs plutôt que d'importer des emplois existants avec les personnes qui les occupent. En bref, créer des emplois pour les personnes qui sont déjà logées et au chômage plutôt que pour des personnes qui ont déjà un emploi mais pas encore de logement à Genève.
  • 2) Construire autant de logements que le canton fait venir d'impatriés. Cela suppose de reduire les tracasseries administratives de fonctionnaires zélés et bien logés, de dissuader les utilisations manifestement abusives du droit d'opposition, d'impliquer les communes par une meilleure péréquation financière, déclasser suffisamment de terrain par rapport aux besoins en logements.
  • 3) Réaliser les projets d'infrastructures d'envergure pour permettre une utilisation importante des transports en commun transfrontaliers. Au rythme actuel d'arrivée de population, il faudrait une ligne de CEVA supplémentaire tous les 7 ans pour simplement maintenir les bouchons à leur déplorable niveau actuel.

Aucun de ces trois leviers n'est suffisant en soi, ils doivent être activés partiellement ensemble pour qu'il y ait autant de logements nouveaux que d'emplois nouveaux et autant de capacité de transports en commun que de besoin. Ces trois leviers sont nécessaires pour que les politiques publiques genevoises soient plus respectueuses de la qualité de vie des habitants du Genevois franco suisse.

vendredi, 16 octobre 2009

Les arguments des sceptiques du projet d'agglo

Jusqu'à il y a quelques années, les élus français et suisses s’ignoraient superbement. Ils se côtoyaient dans les instances transfrontalières telles que le Conseil du Léman ou le Comite Régional Franco Genevois. Deux organismes qui de l’aveu de quelques participants sont plutôt des lieux pour faire connaissance que des lieux de débats et de décision sur l’avenir de notre région.

 

Le résultat est là : Genève attire des employés sans construire de logement, le Genevois français a construit des logements sans créer d’emploi… et nous sommes tous paralysés dans des transports incapables de faire face à une demande exponentielle. Les jeunes genevois sont mal logés dans des logements trop chers. Les jeunes et les seniors sont toujours sans emploi. Les salariés en euros sont pénalisés par une inflation immobilière qui détruit leur pouvoir d’achat. Les entreprises du Genevois français peinent à se développer faute de pouvoir assurer un pouvoir d’achat suffisant à leurs salariés.

 

Nous pouvons continuer comme ça, en s’ignorant, ou même en se méprisant. Nous en connaissons le résultat : plus de logements en France, plus d’emplois à Genève … et toujours plus d’embouteillages pour tous. A ce rythme, il ne nous faudra plus beaucoup de temps pour détruire ce qu’il reste de la qualité de vie du Genevois.

 

Une autre solution est possible. Elle consiste à coordonner les politiques de Genève et du Genevois français. Construire suffisamment de logements dans le canton. Créer suffisament d’emplois coté français. Construire les infrastructures de transport en commun digne d’une agglomération telle que la nôtre – comme l’on fait Bâle ou Lyon.

 

Une majorité d’élus a compris que nous devons changer nos méthodes et travailler ensemble pour bâtir une agglomération qui ne laisse personne de coté : ni les seniors sans emplois, ni les jeunes sans emploi ni logement, ni les salariés en euros sans pouvoir d’achat. Mais il y a des sceptiques de part et d’autre de la frontière. Coté Français ce sont les représentants de l’Etat en particulier. Ils doutent de la sincérité du canton de Genève à tenir les engagements du premier projet d’agglo : construire plus de logements.

 

Chaque nouvelle publication de statistiques de construction leur donne raison, mois après mois. Les documents distribués par les Libéraux dans la campagne Genevoise s’opposant aux constructions et caricaturant outrageusement le projet d’agglo leur donne aussi raison. Il fait douter beaucoup d’élus français sur la sincérité de l’engagement du canton.

 

Ces prochaines années, l’intensité de la coopération politique transfrontalière pour améliorer la qualité de vie du Genevois franco suisse sera proportionnelle au score en faveur du CEVA. Un vote positif sur le CEVA le 29 novembre donnera un signal clair sur la volonté des Genevois de préserver ensemble notre qualité de vie au travers du projet d’agglo et décoincera quelques élus. Un vote négatif inciterait les élus Genevois à poursuivre l’immobilisme actuel, et les élus français à se contenter de gérer a posteriori les conséquences dramatiques des politiques Genevoises.

 

Les prochains mois aussi seront décisifs sur la question du logement. Coté français quelques élus commencent à suggérer que la signature du second projet d’agglo sera conditionnée à la tenue par le canton de Genève des engagements pris lors du premier projet sur la construction de logements. Cette signature est nécessaire pour permettre à Genève de toucher les subventions fédérales sur ces grands projets. Sans l’accord du Genevois français les fonds fédéraux iront à Bâle, Zurich et Berne.

 

Le magot des fonds frontaliers conservés par le canton est un magot tentant pour l’Etat français en situation de faillite. Un refus sur le CEVA signifierait que le canton abandonne sa responsabilité de centre d’agglo et donnerait un prétexte tout trouvé pour l’Etat de dénoncer la convention fiscale et de passer au régime commun. Cela se traduirait pour le canton de Genève par une perte de rentrées fiscales d’environ 610 millions de francs suisse par an (un peu moins de 10% des recettes du canton) et de 168 millions de francs suisse pour l’ensemble des communes du Genevois français (un peu plus de 10% pour la commune de Saint Julien).

 

Il n’est plus temps d’attendre ou d’hésiter. Dans 4 ans, l’extrême gauche fera sans doute son retour au Parlement cantonal et réduira un peu plus l’influence des partis de proposition. Les partis de Gouvernement n’ont plus que 4 ans pour améliorer la qualité de vie de tous les Genevois en prenant le taureau des problèmes du Genevois franco suisse par les cornes : construire suffisamment de logements à Geneve, mettre en place un moratoire sur l’importation de cadres de multinationales tant que la question du logement ne sera pas réglée, aider les entreprises locales à créer des emplois pour les chômeurs Genevois jeunes et seniors, construire les infrastructures de transport en commun qu’on aurait déjà du construire, créer plus d’emplois dans le Genevois français.

lundi, 16 mars 2009

D’une agglomération transfrontalière à une agglomération binationale

Depuis maintenant plusieurs années on qualifie Genève d’agglomération transfrontaliere. Une agglomération qui passe la frontière. C’est le cas des dizaines de milliers d’habitants de l’agglomération qui comme dans toutes les agglomérations du monde circulent dans un gigantesque mouvement de va et viens quotidien de l’intérieur à l’extérieur de l’agglomération pour travailler, se divertir et consommer.

Pendant longtemps, les politiques n’ont pas pris la mesure de ce changement. Freiné par les contraintes administratives, ils ont continué à administrer leurs territoires de manière quasi indépendante. La politique est restée cloisonnée alors que la frontière disparaissait peu à peu dans le quotidien des gens.

Les uns et les autres ont profité des quelques avantages de ces blocages. Les campagnes genevoises ont profité du report de la pression urbaine sur le Genevois français. Les communes françaises se sont tues contre ces aberrations d’aménagement en échange des fonds frontaliers.

Aujourd’hui nous sommes au pied du mur. Les avantages sont terminés. Nous sommes maintenant face aux inconvénients. L’agglomération Genevoise est la seule agglomération au monde dont la campagne se situe entre sa banlieue et son centre ville. Cela induit une paralysie des transports. Une incapacité durable à pouvoir développer un réseau performant et rentable de transports en commun. Et au final, une grande illusion avec une campagne genevoise certes belles, mais paralysée par les embouteillages et la pollution. Nous avons tellement voulu protéger la qualité de vie que nous l’avons détruite.

Les politiques essaient de collaborer enfin a un avenir commun– plus par obligation et par incitation financière confédérale que par désir-. Pendant ce temps là, l’agglomération continue de prendre un pas d’avance.

Nous passons petit à petit d’une agglomération transfrontalière à une agglomération binationale. On compte environ 40 000 français qui résident dans le Genevois Suisse et à peine moins de Suisses dans le Genevois français.

Mais surtout toutes les familles de longue date qui résident dans l’agglomération ont un parent originaire de l’autre partie du territoire. Les règles de la démographie permettent de prévoir une augmentation exponentielle génération après génération du nombre de binationaux. Sans même compter les nouveaux mariages franco-suisses, les binationaux qui représentent 15% de la population des deux cotés de la frontières deviendront majoritaires dans quatre générations. Les petits enfants d’Eric Stauffer rigoleront de l’incurie des propos de leur ancêtre.

En 2001, un actif sur deux de Saint Julien travaillait à Genève. Aujourd’hui c’est près des deux tiers.

Une agglomération binationale doit se penser différemment d’une agglomération transfrontalière. Nous devons imaginer les nouveaux processus de décisions. Nous devons trouver des financements pour des équipements binationaux. Nous devons réfléchir au droit de vote – tout particulièrement des très nombreux confédérés du Genevois français qui votent dans un village alémanique où leur famille n’a plus été depuis plusieurs décennies plutôt qu’à Genève où ils travaillent quotidiennement. Nous devons aussi trouver des solutions pour permettre aux habitants qui ne travaillent pas à Genève de pouvoir vivre correctement.

De nombreux élus de part et d’autre de la frontière cachent leur double nationalité comme un tabou. En France je connais quelques Maires Suisses, un Conseiller régional. Il y en a bien d’autres que je ne connais pas. En Suisse on ne compte plus les binationaux parmi les magistrats, députés et conseillers municipaux. En mars dernier j’avais proposé à un membre du Conseil Municipal de Genève, électeur à Saint Julien, d’être candidat pour devenir aussi et en même temps Conseiller Municipal de Saint Julien. La personne avait jugé que les esprits n’étaient pas encore murs pour un tel symbole. Je pense au contraire qu’un tel symbole aurait permis de faire murir les esprits pour rattraper le retard qu’a pris la politique sur la vie des habitants du Genevois franco-suisse.

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lundi, 20 octobre 2008

Une nouvelle maison de retraite à Genève : la constituante

Les Genevois élisaient ce dimanche les membres de sa constituante chargés d'écrire la loi fondamentale du canton de Genève pour le siècle à venir. Un coup d'oeil sur les portraits des élus suffit pour comprendre que ce ne sont pas LES Genevois qui ont voté dimanche mais de vieux Genevois qui ont voté pour de vieux Genevois - dont la liste AVIVO qui décroche 9 sièges et défend ouvertement les intérêts catégoriels de vieux Genevois. Dans les autres partis, les vieux électeurs ont accordé une détestable prime à la vieillesse. A la notable exception des Verts, les partis ont mis en avant une génération du passé pour écrire l'avenir. Une société qui ne fait pas confiance à sa jeunesse est une société qui refuse de construire son futur.

Notre génération doit comprendre que c'est bien lors des élections que se décide son quotidien. L'élément nouveau de ce dimanche c'est la preuve que les électeurs âgés votent de manière catégorielle pour des candidats masculins et âgés.

Les partis peuvent continuer à présenter de vieux candidats pour flatter un vieil électorat. Ils auraient tort. Hier seuls les Verts ont préparé l'avenir du canton et leur propre avenir. C'est probablement l'une des explications de leur succès d'hier c'est certainement l'explication de leurs succès des années prochaines.

La plupart de ces constituants sont nés autour de la guerre à une époque où la frontière était redevenu un obstacle difficilement franchissable. Peu comprennent les enjeux de la région franco-valdo-genevoise en devenir. Beaucoup sont confortablement logés à des prix modiques et refusent catégoriquement la construction de nouveaux logements en face de chez eux pour loger les nouvelles générations. Peu ont conscience des déficits abyssaux qu'ils laissent : ils touchent sans se souci des retraites à fond perdus et se moquent des coûts environnementaux générés par leurs comportements.

Nous avons connu la même chose à Saint Julien : les moins de 40 ans y représentent 50% des habitants, 40% des électeurs mais seulement 30% des votants. Dans ces conditions il n'est malheureusement pas étonnant que la municipalité élue, à l'image des autres municipalités d'Europe, se contrefoute des problèmes quotidiens des jeunes parents qui ne parviennent pas à faire garder leurs enfants.

Et c'est le même phénomène qui pourrait à nouveau se reproduire dans quelques semaines aux Etats Unis. Les primaires avaient montré que les jeunes électeurs favorables à Obama cessaient de se mobiliser dès que leur candidat avait un peu d'avance. C'est ainsi que de manière cyclique il gagnait les primaires difficiles comme l'Iowa, et perdait régulièrement des primaires qui était annoncée gagantes : New Hampshire.

Voter n'est pas un acte anodin à faire les jours de pleine lune, mais doit être une habitude systématique des citoyens sains qui se préoccupent de leur avenir. Un vote de génération comme celui de dimanche, doit inciter les générations nouvelles à s'engager encore plus pour décider librement de leur avenir. En attendant, il serait souhaitable que quelques uns des nouveaux constituants fasse place à des colisitiers plus jeunes pour rétablir la représentativité de la constituante genevoise.

08:59 Publié dans Jeunesse de France | Commentaires (1) | |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 09 juin 2008

Une nouvelle constitution pour Genève

Les Genevois ont décidé récemment d'élire une Assemblée Constituante qui aura pour tâche de rédiger une nouvelle constitution pour le canton d'ici quatre ans. On pourrait penser à tort que cela ne nous concerne pas ! Pourtant c'est bien avec Genève que nous pourrons restaurer la qualité de notre cadre de vie qui nous échappe depuis plusieurs années (embouteillages, mauvaise urbanisation, crise du logement..)

Les décisions politiques de part et d'autre de la frontière ne sont pas coordonnées. Un élu de Plan-les-Ouates m'expliquait que lors que la commune avait implanté la zone d'activité de Plan-les-Ouates elle avait pris soin de protéger une zone agricole aux abords de la frontière... à quelques mètres de là où nous avons implanté la zone d'Archamps quelques années plus tard. Prises isolément ces deux décisions sont justes.. mais mises côte à côte comme elles le sont dans la réalité, elles se révèlent stupides. Nous devons améliorer la co-gouvernance de la région. La future constitution Genevoise doit le permettre.

J'ai participé comme auditeur à un séminaire du Parti Démocrate Chrétien Genevois (PDC) sur le sujet. Il me semble qu'il revient à chacun d'entre nous de participer au débat sur la future constitution pour que notre région ait les moyens politiques de décider de son avenir.

mardi, 15 mai 2007

Les effets de la crise du logement

A la rencontre des habitants de la circonscription, j'écoute attentivement chacune des personnes que je rencontre. Je crois que c'est cela qui est important dans le rôle d'un Parlementaire : écouter, puis relayer.

Lorsqu'ils doivent voter selon des consignes partisanes comme dans tous les autres partis à l'exception de l'UDF, les Députés n'écoutent plus car de toute façon ils ne peuvent voter que selon la consigne qui leur sera dictée par leur parti. Ils écoutent alors plus leur chef de groupe plutôt que les électeurs souverains.

La semaine dernière, j'ai appris à la Gendarmerie de St Julien que le budget prévoyait 24 postes de gendarmes. Mais qu'il n'y en a que 20 d'affectés par manque de logements ! Il y a quelques mois une femme gendarme qui élevait seule son enfant avait également dû quitter notre territoire car elle n'avait simplement plus les moyens de vivre.

De la même manière dans les collèges et lycées de l'agglomération d'Annemasse, près de 30% des professeurs quittent notre région faute d'avoir les moyens de vivre en raison des coûts de logement. Une organisation peut-elle être efficace avec de telles conditions de travail ?

Les chefs d'entreprises se plaignent de la difficulté de trouver des employés peu qualifiés : chauffeurs, ouvrier en bâtiment.. etc etc..  Les coûts du logement sont tels que ces employés peu qualifiés sont obligés soit d'aller travailler à Genève soit de partir de notre région.

Les jeunes doivent quitter leur commune pour s'installer loin. D'autres se couvrent de dettes. 

Quelle société peut-elle durablement s'organiser lorsque certaines catégories de population n'ont plus les moyens de vivre parmi nous ? 

Cette crise du logement provient du décalage entre l'offre et la demande : 1) l'afflux de population qui vient s'installer dans notre région pour travailler, 2) la multiplication des gardes partagées qui augmente le besoin en logement par habitant - de nombreux enfants ont des chambres dans plusieurs appartements et 3) l'insuffisance de la construction de logement par rapport à ces besoins qui augmentent.

Pour résoudre cette crise du logement nous devrons limiter l'arrivée de population en contribuant à lutter contre le chômage dans le reste de la France.

Je pense que la politique de Genève qui consiste à faire venir tant d'entreprises avec leurs salariés plutôt que de contribuer au développement de l'activité locale, contribue à aggraver les problèmes de transports et de logement. Nous devrons nous aussi côté français contribuer à lutter contre le chômage pour que le canton mette fin à ces politiques qui nuisent au Genevois Franco Suisse.

Enfin, nous devrons constuire plus pour que chacun puisse se loger, et construire mieux pour ne pas envahir nos espaces naturels.

Pour construire plus, il faut impérativement nous engager dans une coopération plus efficace avec Genève. Tant que Genève ne construira pas plus de logements, nous en subiront les conséquences par une poursuite de l'inflation dans nos communes. Ce sont ceux qui travaillent en France qui en subiront plus sévèrement les conséquences. Si Genève ne construit pas suffisament de logement pour sa population alors inévitablement, les prix dans notre circonscription continueront d'augmenter inexorablement.

Pour cela nous avons besoin d'un Député qui puisse être un interlocuteur crédible face aux Conseillers d'Etat Genevois.