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mardi, 21 juillet 2009

La faillite de la Californie… l’exemple que la France ne doit plus suivre

La Californie est comparable à la France sur de nombreux points. Un peu moins d’habitants, une surface un peu plus petite mais une économie qui est comparable celle de la France.

 

La Californie est en cessation de paiement. Elle a accumulé 47 milliards d’euros de dettes et affiche un déficit budgétaire de 18 milliards d’euros. Petit joueur comparés aux 1327 milliards de dettes publiques accumulées par la France et aux 71 milliards de déficits publics pour 2009 qui s’y ajouteront à la fin de l’année.

 

Les dettes ne sont pas directement comparables puisqu’il faudrait ajouter à cette dette de l’Etat, la part Californienne du déficit fédéral américain. En revanche ce qui est très comparable c’est la situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd’hui la Californie et vers laquelle la France court à toute vitesse en raison de l’aveuglement, de l’électoralisme et du sectarisme des partis politiques et d’une génération de papy boomers irresponsables qui a porté ces partis au pouvoir.

 

D’abord les agences de notations ont dégradé la note de la Californie à un niveau à peine supérieur aux junk bonds (obligations pourries). Cela renchérit d’autant les emprunts de la Californie. Une situation dans laquelle la France se retrouverait avec la poursuite des politiques actuelles si le Mouvement Démocrate ne gagnait pas les prochaines élections nationales. Les intérêts d’emprunts deviendraient alors le premier poste budgétaire devant celui de l’éducation nationale.

 

Ces déficits contraignent aussi l’Etat de Californie à des réductions budgétaires drastiques dans les programmes d’aide sociaux, dans l’éducation, la santé et la justice. Pour faire face, les tribunaux sont contraints de fermer un mercredi par mois. Les salaires des professeurs ont été réduits de 4% à 10% au travers de congés sans soldes obligatoires. Ces réductions pèseront sur la qualité de l’enseignement… et augmenteront le nombre de mensualités impayées qui se traduiront par des saisies immobilières supplémentaires.

 

En Californie la procédure pour augmenter les taxes est particulièrement lourde et impossible à mettre en œuvre ici. Mais en France une telle situation conduirait à augmenter encore les niveaux d’imposition au détriment du pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité des entreprises.

 

La France en est arrivée là en raison du sectarisme idéologique qui a conduit l’UMP à s’opposer à toute augmentation des impôts et le Parti Socialiste à s’opposer a toute réduction des dépenses publiques. Notre député Claude Birraux n’a voté que des budgets déficitaires en 31 années de mandat. 31 ans que la France vis aux dépens des Français de demain. Pourtant lorsque l’Etat dépense 20% de plus qu’il ne touche de recettes, il est évident qu’il faut travailler à réduire les dépenses ET augmenter les recettes.

 

La première mesure adoptée par l’UMP en 2007 a été de reduire les impôts pour ses électeurs malgré les déficits budgétaires abyssaux. C'est le parti de la faillite de la France par la baisse des impôts. Le Parti Socialiste multiplie les dépenses de manière inconsidérée dans toutes les institutions locales qu’il dirige (y compris à Saint Julien)… surtout au profit de leurs amis et clientèles. C'est le parti de la faillite de la France par l'augmentation des dépenses.

 

La bonne nouvelle c’est qu’en France nous n’en sommes pas encore à la faillite. Remettre la France sur les rails est encore possible. Cela suppose que le Mouvement Démocrate remporte les prochaines élections nationales pour contraindre le PS et l’UMP à dépasser leurs sectarismes partisans pour servir l’intérêt général du pays et à mettre un terme à leurs campagnes électorales qui sont des surenchères de promesses intenables.

09:26 Publié dans Dette publique | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

mardi, 06 mai 2008

"Attrape couillons"

Pour que cesse en France l’usage généralisé du mensonge en politique, nous devons nous comporter en citoyens adultes et responsables. Cela signifie qu’il est temps de cesser de se laisser berner par la première promesse venue. Il y a un peu plus d’un an je qualifiais « d’attrapes couillons » les programmes proposés dont les coûts excédaient très significativement les capacités budgétaires de la France.

Après avoir dépensé 15 milliards d’euros dans le paquet fiscal, François Fillon reconnaissait à l’automne que la France est en faillite. C’est en janvier que Sarkozy admettait que les caisses sont vides. Bien loin des promesses par millions de la campagne. A peine quelques mois pour reconnaître que le programme proposé était bien un attrape couillons.

Le programme de Ségolène Royal n’était pas plus réaliste.

Cette accumulation de déficit est une épée de Damoclès sur la cohésion du pays. Comment les générations futures pourront-elles supporter le poids du financement des retraites en plus du poids de la dette publique qui s’accumulent ? Cessons d’accuser l’Europe, puisque tous les autres pays de l’Union font mieux que nous. Et commençons à regarder d’un peu plus près les projets politiques qui nous sont proposés par les candidats.

Les députés doivent avoir un rôle de premier plan dans la maitrise des dépenses. Plutôt que de demander sans cesse des subventions pour leur circonscription, ils doivent regarder de plus près chaque dépense publique. Consulter les fonctionnaires qui vivent de l’intérieur la désorganisation de l’Etat qui conduit à des dépenses inefficaces. Pour cela il faut que les députés cessent de cumuler des mandats pour avoir le temps d’assumer leur responsabilité. Les députés doivent s’arroger un peu de liberté de parole, plutôt que de soutenir ou de s’opposer aveuglement selon des consignes partisanes.

La loyauté partisane doit enfin cesser de primer sur la loyauté au pays.

16:18 Publié dans Dette publique | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 24 septembre 2007

La lucidité de François Fillon sur la dette publique est la bienvenue

François Fillon a déclaré l'Etat en faillite. Je suis encouragé par la lucidité de notre Premier Ministre. Cette lucidité est nécessaire pour apporter des solutions. J'espère que cette lucidité s'accompagnera d'un budget à l'équilibre ou tout au moins en très nette réduction. Je serai encouragé de voir une génération d'élus voter pour la première fois un budget à l'équilibre depuis plus de 30 ans !

 

Nous pourrions pendant encore bien longtemps nous en prendre à l'Euro, la BCE, l'Europe, la mondialisation, Jacques Chirac ou François Mitterrand.. tout celà ne changerai rien au problème. Il nous faudra prendre à bras le corps le problème de la dette de l'Etat qui nous conduit à limiter au stricte minimum les investissements publics, au désengagement de l'Etat mais surtout à l'incapacité de l'Etat de financer ses missions premières de justice, police, éducation et de protection civile. La catastrophe annoncée de la dette de l'Etat est une responsabilité collective tant des élus que des citoyens qui les élisent.

 

Il n'est pas responsable de dénoncer le désengagement de l'Etat d'un côté et de soutenir des projets politiques qui aggravent les déficits publics et conduisent nécessairement à un désengagement plus important encore. Il serait utile que le Parti Socialiste ait un jour la maturité de faire des propositions cohérentes : mettre fin aux déficits pour avoir les moyens de mettre fin au désengagement de l'Etat. 

 

Il y a deux semaines à l'occasion d'une réunion de préparation pour les municipales de St Julien en Genevois, un habitant de notre ville disait "une société qui s'occupe de ses jeunes et de ses vieux c'est une société qui va bien". J'ai été frappé par cette phrase simple qui résume ce que je ressens profondément. J'ai aussi mesuré le décallage entre cette société qui va bien et le chemin qui nous reste à parcourir en France. La dette de l'Etat, la crise du logement, le chômage de masse des jeunes et des séniors tout autant que l'abandon des personnes âgées révélé par la canicule de 2003 nous montrent que nous avons du pain sur la planche. 

12:50 Publié dans Dette publique | Commentaires (8) | |  Facebook | |  Imprimer | |

dimanche, 26 août 2007

Glückwunsche Bundeskanzler Merkel !

Cette semaine l'Allemagne a annoncé qu'elle atteignait l'équilibre budgétaire. Voilà un exemple dont nous pourrions nous inspirer.

Les Allemands ont du faire appel à tous les moyens pour parvenir à cet équilibre budgétaire : à la fois augmenter les recettes (notamment par une augmentation de la TVA), mais aussi en réduisant les dépenses publiques. La croissance a été au rendez-vous en particulier parce que les politiques économiques étaient crébibles. Cette crédibilité à nourrit la confiance qui elle même à nourrit la croissance.

Cet effort là est bien entendu à mettre à l'actif d'Angela Merkel et de sa grande coalition. Une coalition faite de plein gré avec deux mouvements politiques concurrents mais qui ont placé l'intérêt du pays avant leurs intérêts partisans. Elle doit surtout être mise au crédit de chacun des Allemands : ceux qui ont voté pour des politiques responsables, des programmes sérieux et ceux qui ont accepté des décisions difficiles.

Les efforts ne sont pas terminés. Mais au moins les Allemands pourront désormais décider de financer des priorités publiques. Ils ne devront pas se contenter d'effets d'annonce nourrit de communiqués aussi factices et qu'improvisés. Ils pourront par exemple s'ils le décident augmenter les moyens de la justice plutôt que de promulguer 36 nouvelles lois sur la sécurité par an : toutes plus innefficaces les unes que les autres.

Aujourd'hui je me dis qu'il doit être bon d'être Allemand, on doit pouvoir regarder un enfant sans avoir honte de lui léguer des montagnes toujours plus grandes de dettes qui s'accumulent.

J'aimerai qu'un jour nous puissions à nouveau nous aussi être fiers de ce qu'on lègue. En attendant, félicitations Mme Merkel !

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lundi, 04 juin 2007

Merci les enfants !

Le Gouvernement, ou plutôt le Président de la République contre l'avis du Ministre des finances, a décidé d'accorder la déductibilité des intérêts d'emprunts de l'impôt sur le revenu.

On peut discuter des effets de cette mesure qui risque d'augmenter les prix de l'immobilier existant au lieu de favoriser la construction de nouveaux logements. Ce serait un débat économique. On peut aussi discuter sur le fait que cette mesure bénéficiera à chacun en fonction du montant de l'achat c'est à dire en fonction de son niveau de revenu. Ce serait un débat social. On peut aussi discuter de l'intérêt d'accorder cette aide de manière rétro-active aux personnes qui ont déjà acheter un logement. Ce serait un débat pratique.

Mais il y a une chose dont on ne peut pas discuter c'est l'immoralité d'une mesure qui ajoute encore 1000 euros de dettes par famille aux 80 000 euros de dettes publiques déjà existantes. 1000 euros supplémentaires que devront rembourser VOS enfants durant toute leur vie.

Habituellement il est plutôt de tradition que les parents contruisent un logement et le lègue à leurs enfants. Nous sommes la première génération de l'histoire de l'humanité qui va faire payer ses logements par ses enfants par l'intermédiaire de la dette publique.

Vos enfants devront déjà assumer le coût de la protection de l'environnement, le financement de leurs retraites, le chômage de masse et des logements qui coûtent trop cher. Ils n'ont certainement pas besoin qu'on ajoute à cela des dettes supplémentaires.

La France a besoin d'avoir au Parlement un groupe UDF Modem pour tirer cette sonnette d'alarme de l'immoralité des déficits publics qui sont annoncés. Pas de députés qui accordent un soutien aveugle à l'accroissement des dettes publiques ou qui restent dans l'opposition systématique qui ne fait rien avancer.

09:20 Publié dans Dette publique | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

dimanche, 03 juin 2007

Le scandale de la dette publique qu'on lègue aux jeunes