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mardi, 22 avril 2008

Minorité municipale ou Opposition municipale

Les hebdomadaires locaux ont rendu compte du dernier conseil municipal de Saint Julien en affirmant à tort que le Maire de Saint Julien aurait face à lui une opposition plus vive. Lorsqu’on lit un journal, il faut se souvenir que la presse vend des nouvelles pas des informations. La presse est le reflet des aspirations de ses lecteurs. Les lecteurs de la presse s'intéressent plus aux querelles de personnes qu'aux échanges d’arguments.

Pourtant le projet que nous avons défendu lors des élections municipales n’était pas un projet opposé au projet de la majorité. C’était simplement un projet différent. Fondé sur des choix différents. Nous défendions et continuerons de défendre l’idée que les problèmes de circulation, de maitrise de l’urbanisme et d’accueil de la petite enfance doivent être les trois priorités d’action de la municipalité. C’est un choix différent de la municipalité qui depuis 2001 a consacré la plus grande partie de ses nouvelles ressources à la culture. Le choix opposé aurait lui consisté à sacrifier le budget culturel, ce que nous n’avons jamais défendu.

Considérer qu’un point de vue différent est un point de vue opposé est dangereux. Cela conduit à empêcher tout échange d’idées. C’est pourtant dans la confrontation saine de points de vue différents que peut émerger des solutions nouvelles plus efficaces pour tous.

Assemblée nationale, Sénat, Conseils régionaux, généraux, communautaires et municipaux, notre pays a trop de chambres d'enregistrement et pas assez de débats d’idées sincères. Celui qui exprime un point de vue différent doit cesser d'être considéré forcément  comme un opposant. Seuls les dictateurs considèrent comme ennemis tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

Avec tout le respect que nous avons pour la majorité, notre rôle est de dire ce que nous estimons être l’intérêt des habitants pas de nous positionner par rapport à eux – ni pour, ni contre-. Ce que nous avons fait jusqu'à présent. Le Maire de Saint Julien n’aura pas une vive opposition, mais simplement des Conseillers Municipaux qui diront avec franchise ce qu’ils pensent en toute transparence sans se préoccuper de savoir si cela lui fait plaisir ou pas. Le pays a besoin d’élus sincères et pas d’élus aux ordres.

vendredi, 18 avril 2008

Les centristes continuent de convaincre

Depuis les municipales, les différents mouvements centristes s’accusent d’avoir plus perdu les uns que les autres comme pour justifier leur propre stratégie d’autonomie (MODEM) ou d’alliance (Nouveau Centre). Les uns comme les autres ont perdu ! Des villes pour le Nouveau Centre, des élus pour le MODEM. Dans les 90% des communes de moins de 10 000 habitants, de nombreux centristes ont été élus. Ici, dans le Genevois Haut Savoyard nous comptons 23 Conseillers Municipaux MODEM dans 7 communes, des Nouveau Centre et un peu partout de très nombreux élus locaux centristes indépendants.

Défaites toutes relatives lorsqu’on la met en perspective des performances de l’UMP Haute Savoie qui décline partout dans le Genevois : défaite des maires de Fillinges, Arthaz et Feigères. Scores faibles ou décevants dans les 4 communes où il y avait une liste UMP à part entière (Gaillard 34%, Annemasse 29%-avec le soutien du MODEM-, La Roche 14% et Saint Julien  28%). Personne ne peut se réjouir de défaites de concurrents qui défendent honnetement et avec sincérité leurs convictions, mais elles interpellent par leur catactère systématique.

Le centre est aujourd’hui le troisième courant de pensée en France. Dans d’autres pays, cela assurerait au centre une représentation politique importante. Dans un système majoritaire il faut composer une coalition majoritaire comme cela se faisait jusqu’en 2002 (RPR+UDF d’un coté, PS+PC+Verts de l’autre). Mais depuis 2002 l’UMP et le PS utilisent leur prépondérance et détournent le système majoritaire pour éliminer leurs anciens alliés respectifs.

La volonté hégémonique de l’UMP et du PS conduit à avoir un pouvoir soutenu par une minorité de la population. Un pouvoir impuissant faute de soutien populaire. Un Parlement dont sont exclus de représentation 41% des électeurs de la présidentielle de 2007. Cela conduit à un débat public qui se résume à des anathèmes plutôt qu’à des débats constructifs. PS et UMP s’invectivent sur les déficits plutôt que de trouver la meilleure manière de réduire les dépenses. La France a besoin d’un centre fort pour contraindre la droite et la gauche à s’écouter pour trouver ensemble des solutions aux problèmes du pays.

Dans ce contexte quel est l’avenir du centre ? S’allier comme l’affirme le Nouveau Centre, pour reconduire les coalitions majoritaires du passé ? Ou l’indépendance comme le prône le MODEM pour parvenir au niveau électoral à partir duquel tout bascule et l’on passe du statut de troisième éliminé à celui de second en position de force ?

Le centre a pour vocation de former des coalitions. C’est l’essence même de son projet de rassemblement au delà des clivages. Mais pour former ces coalitions le centre doit d’abord gagner le respect de ses futurs partenaires dans les urnes. C’est parce que la vieille garde centriste n’avait plus été à la conquête depuis les législatives de 1978 qu’elle s’est retrouvée en situation de faiblesse face à l’UMP en 2002.

A ce jour le centre ne peut pas s’allier à une UMP dirigée par des individus qui organisent activement l’extermination politique du centre par toutes sortes de manœuvres : seulement 22 députés Nouveau centre sur 577 soit 4% pour représenter les 18% d’électeurs de Bayrou, appels à voter PS au second tour lorsque le centre est en seconde position, investiture à un maire PS à Pau, menaces sur les financements publics… etc...etc... Cette extermination politique vise autant le MODEM que le Nouveau Centre que les anciens UDF. Pour faire des alliances encore faut-il avoir des alliés qui vous respectent. L’UMP a été une machine à broyer les centristes ambitieux : Méhaignerie et Douste-Blazy n’ont plus voix au chapitre, de Robien non plus… Morin, Santini et Létard bientôt, Cornillet, Arthuis et Mercier vont bientôt échanger leur poids politique pour un maroquin. En politique, on n’a d’influence qu’à proportion des électeurs que l’on représente. Moins on a de liberté de parole, moins on exprime les points de vue de ses électeurs, moins on a d’électeurs et donc d’influence.

Le centre ne peut pas non plus aujourd’hui, s’allier avec un PS qui ne sait toujours pas s’il doit réguler le libéralisme ou le rejeter. Le centre, lui, est libéral et social. Il ne pourra s’allier avec le PS que lorsque celui-ci deviendra un mouvement social démocrate comme tous les autres PS en Europe qui ont renoncé à l’idéologie antilibérale. Seul un profond changement du PS à son Congrès de l’automne 2008 pourrait en faire un partenaire possible du centre.

Le centre doit donc continuer à convaincre pour atteindre le seuil à partir duquel tout bascule. Le problème du scrutin majoritaire lorsqu’il est détourné comme c’est le cas depuis 2002, c’est qu’il élimine le troisième. Jusqu’au jour ou le troisième devient second. L’histoire politique a prouvé que ce qui parait éternel un jour peut disparaître le lendemain.

Les centristes ont le choix entre une disparition programmée sous tutelle à l’image de ce qui arrive aux Verts et au PC ou, petit à petit, de convaincre suffisamment de Français pour atteindre le seuil qui leur permettra de devenir seconds.

Est-ce possible ? Le centre devra pour cela venir à bout de trois handicaps. En premier lieu il y a les moyens financiers. Les subventions publiques du centre sont environ 5 fois inférieures à celles du PS et de l’UMP. Deuxièmement, la prime au sortant rend les conquêtes difficiles. Plus de 8 sortants sur 10 sont réélus aux élections cantonales, législatives et municipales. Entre la longévité des carrières politiques et la prime au sortant, le territoire des conquêtes possibles se limite au maximum à 30% des unités électorales. Troisièmement, le centre est pénalisé par ses multiples divisions.

Mais le centre dispose aussi de deux atouts. En premier lieu une nouvelle génération de candidats qui élections après élections s’implantent. D’abord une centaine lors des législatives de 2002, puis environ 400 lors des cantonales et régionales de 2004, puis 500 lors des législatives de 2008, et environ 10 000 conseillers municipaux lors de ces municipales. Voilà une armée de candidats en marche qui tranche des tergiversations de la vieille garde centriste. Le centre se trouve en position d’être le premier parti politique qui pourra répondre à l’attente forte de renouvellement politique de la génération post baby-boom.

En second lieu pour sa défense, sa capacité de nuisance est très forte. L’UMP avait été créé pour être une machine à gagner les élections. Mais son incapacité à fédérer les électeurs du centre l’a transformé en machine à perdre : perte avec fracas des élections régionales et cantonales de 2004, perte du second tour des législatives de 2007, perte encore des municipales et cantonales de 2008. Les pertes de l’UMP sont tellement invraisemblables que le PS contrôle presque toutes les régions, une majorité des départements et bientôt peut être même le Sénat ! Quant aux présidentielles et législatives est-ce bien l’UMP ou Sarkozy qui les ont gagnées ? Le jour où l’UMP aura pour objectif de gagner, elle devra respecter le point de vue des français du centre. Le PS engrange les victoires, sans leader et sans projet... par la seule incapacité de la droite à fédérer le centre.

Entre le PS et l’UMP la tentation est grande d’isoler le centre pour rester dans un duopole confortable qui conduit à l’alternance des incapables. Ils peuvent éliminer des candidats, mais ils ne pourront jamais supprimer un courant de pensée dans la population. Le premier des deux qui rompt le duopole et  forme une coalition avec le centre sera dans une position majoritaire durable. Le PS le fera t’il en premier à l’automne en se transformant en mouvement social démocrate ? Ou l’UMP voudra t’elle en premier sortir de la spirale infernale de ses défaites successives ?

Que peuvent faire les centristes ? Exercer le pouvoir au détriment de leurs idées ou défendre leurs idées et ne jamais participer au pouvoir ? Le dilemme n’est que d’apparence : à quoi bon exercer le pouvoir si on ne peut y mettre en œuvre ses convictions comme le proposent PS et UMP à ce jour qui ne veulent du centre que comme faire-valoir électoral plutôt que comme partenaire respecté. Hervé Morin, Ministre de la défense, ne participe aux décisions qu’à la faible mesure de ses 4% de parlementaires, c'est-à-dire qu’il exécute plutôt qu’il ne co-décide.

Notre seul choix c’est de continuer de convaincre patiemment un à un les Français. De gagner un peu plus d’électeurs à chaque élection que l’on perd, pour parvenir un jour au point de bascule du système majoritaire. C’est parce que l’UMP et le PS savent que cette menace du point de bascule est à portée des centristes qu’ils s’acharnent à détruire le centre quitte à s’entendre entre eux. C’est aussi parce que ce point de bascule est à notre portée que nous nous acharnerons à convaincre les Français de la justesse de nos convictions. Pour tous les centristes, la seule solution pour faire progresser le centre c’est de convaincre chaque jour quelques Français supplémentaires que la France a besoin à nouveau de son centre pour mettre fin au déclin et commencer à trouver des solutions à ses problèmes.

Lors de son congrès de Lyon en janvier 2006, l’UDF avait fait le choix de la liberté. Avec la liberté vient la responsabilité. La responsabilité de défendre ses convictions parce que la France a besoin de son centre.

 

Croire en quelque chose et ne pas le vivre c’est malhonnête (Gandhi)

13:55 Publié dans Politique nationale | Commentaires (8) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 11 avril 2008

Compte rendu du Conseil Municipal du 10 avril

Hier soir avait lieu le second Conseil Municipal du mandat. A l'ordre du jour les délégations de la commune et deux délibérations sur le projet Chabloux.

Pour la communauté de commune, une représentation proportionnelle de nos scores nous aurait attribué 5 sièges, la proportionnelle du Conseil Municipal nous aurait attribué 3 sièges.  Pourtant, les Conseillers Municipaux de la majorité ont décidé de n'accorder que 2 délégations sur 11 à la minorité. Ils privent la moitié des électeurs de Saint Julien d'une représentation équitable à la Communauté de Communes et font le choix de n'être les élus que de la moitié des électeurs qui ont voté pour eux. Voilà un mauvais choix pour l'avenir de Saint Julien. La représentation de Saint Julien à la communauté aurait été plus forte si tous les habitants avaient été correctement représentés et pas principalement la majorité municipale.

Seul sujet de satisfaction pour l'intérêt général, les délégués désignés par la majorité ne sont pas les plus absentéistes du précédent mandat (cf. note sur l'absentéisme ci-dessous). Voilà une bonne chose pour notre commune et pour la communauté de communes.

Cette volonté de domination s'est retrouvée dans divers votes : Lydie Lemerle de notre équipe, qui travaille à l'Hôpital, était candidate au Conseil d'Administration de l'Hôpital. Elle connait le sujet de l'intérieur et elle a prouvé durant la campagne qu'elle se préoccupe de l'intérêt général. Elle aurait fait une excellente représentante de la commune. Sa candidature a à nouveau été rejetée par les Conseillers Municipaux de la majorité. Rebelote pour le Conseil d’Administration du Lycée : la majorité refuse de confier à la minorité l’un des 3 sièges ! Pareil pour les Collèges ! Encore idem pour le Comité des Festivités : pour la majorité la représentation de la commune se limite à la représentation de sa seule majorité !

Par contre pour le syndicat du Salève, la majorité accepte de nous confier la moitié des délégations. Faut-il y lire un désintérêt pour le travail de ce syndicat ou une soudaine volonté de coopération avec la minorité ?

Conception étonnante et toute française de la démocratie, lorsqu'on considère que la voix des électeurs se réduit à la seule conception majoritaire. Nous avons du travail à faire pour que tous les citoyens soient écoutés et pas seulement ceux qui se réclament des majorités de plus en plus réduites par l'abstentionnisme.

Lors de l'une de ses interventions, le Maire m'a reproché d'avoir publié des notes sur ce site sur les discussions au sujet du Conseil Communautaire et d'avoir envoyé par mail un point de vue directement à l'ensemble des Conseillers Municipaux. La confiance ne consiste pas à limiter l'expression des points de vue mais bien au contraire à se montrer capable de tout entendre de part et d'autre. De dire les choses avec honnêteté et sincérité. Il faut en contre-partie exprimer les points de vue les plus tranchés de manière constructive - nous devons nous même apprendre à mieux le faire. Mais le débat public doit rester public. Si les Conseils Municipaux sont composés de personnes différentes c'est bien parce que chaque Conseiller doit se faire son propre point de vue et voter en conscience. Notre pays est déjà l'un des rare au monde à accorder un droit de vote à l'exécutif au sein du législatif de la commune, mais il n’a pas poussé le vice jusqu’ à accorder 25 voix au seul Maire et 8 voix a un seul représentant de la minorité.

Un vote sur les indemnités d'élus des adjoints. La municipalité fixe l'indemnité au montant maximum et y ajoute les primes pour ville centre et station climatique. Si les prétextes de ces primes sont étonnants, il n'en demeure pas moins que le montant des indemnités d'élus, 3500 euros pour le Maire et 1400 euros pour les adjoints n'est pas excessif au regard des responsabilités et de la complexité croissantes des sujets traités. La municipalité s'engage à ce que les adjoints consacrent à leur mandat une journée par semaine. 

Enfin un vote sur le projet Chabloux. Une acquisition de la commune et une donation pour la commune. Nous sommes favorables à ces deux délibérations, mais nous souhaitons que la municipalité avance plus rapidement sur la résolution des problèmes de circulation que pose le projet Chabloux. Nous y participerons au sein de la commission urbanisme.

La répartition des commissions ne se fera que lors du prochain Conseil Municipal du jeudi 15 mai à 20H30. Il faudra que les commissions se mettent rapidement au travail avant l'été sinon ce sera 6 mois de perdus sur le mandat. Le travail municipal ne doit pas se faire seulement par l'exécutif mais bien avec la participation de l'ensemble du Conseil Municipal.

Je suis surpris par l'ambiance tendue de ce Conseil Municipal. Le travail en commission permettra peut être de créer une atmosphère plus propice au travail pour l'intérêt général.

Prochains RDV :
  • réunion ouverte au public du Conseil Communautaire jeudi 17 avril à 20h00 à Archamps, Bâtiment Athéna
  • réunion ouverte au public du Conseil Municipal, jeudi 15 mai à 20h30 à la Mairie de Saint Julien

lundi, 07 avril 2008

La représentativité des Conseils Communautaires

J'ai déjà écris quelques notes sur le manque de représentativité des institutions publiques Françaises composées quasi exclusivement d'hommes, blancs de plus de 50 ans. La loi sur la parité a introduit un peu de diversité des sexes dans les instutions élus par scutin de liste (c'est à dire uniquement les Conseils Régionaux et les Conseils Municipaux. Mais la diversité des origines et la diversité des générations restent exclus des institutions prétenduement représentatives de la République).

Avec ces dernières municipales, la diversité des origines des Français est toujours mal représentée. A ma connaissance on compte un ou deux Conseillers Municipaux issus de l'immigration parmi les près de 300 conseillers municipaux du canton, pour représenter plus de 10%-15% des électeurs ! 

Nous avons vu quand même l'élection de jeunes maires dans notre circonscription et d'un peu plus de jeunes conseillers municipaux, mais nous sommes encore très loin de la représentativité de la population dans un bassin qui est l'un des plus jeunes de France. Et il semble que notre circonscription soit assez unique en France avec 3 maires de moins de 30 ans sur un peu moins de 50 communes.

Le problème de la représentativité est encore plus grave au niveau des Communautés de Communes. La plupart des communes sont des petites communes qui envoient deux ou trois délégués. La plupart du temps elles envoient à la Communauté le Maire et un ou deux adjoints. Le résultat est que l'on aggrave le manque de représentativité en envoyant les plus expérimentés d'un Conseil Municipal qui est déjà lui même beaucoup plus âgé que la commune. On se retrouve avec un Conseil Communautaire en total décallage avec la population.

Les débats du Conseil Communautaire seraient sans doute plus vifs mais surtout plus proches des préoccupations des habitants si les délégués communautaires étaient plus représentatifs de la diversité des habitants.

Nous ne pourrons construire notre avenir commun qu'en rassemblant toutes les générations, toutes les origines (et aussi accessoirement tous les courants de pensée de l'extrême gauche à l'extrême droite). Il est illusoire de penser que notre pays pourra se reconstruire avec seulement une seule génération, une seule origine, et seulement deux courants de pensée.

mardi, 01 avril 2008

Saint Julien doit mieux s’impliquer au sein de la communauté de communes du Genevois

Quelques une des priorités de Saint Julien devront être traités au niveau de la communauté de communes du Genevois. Le transport en particulier, mais aussi l’emploi ou la petite enfance. La commune gère annuellement environ 2000 euros par famille de dépenses publiques et la communauté de commune environ 500 euros par famille. Il est donc est important que Saint Julien assume son rôle de ville-centre en contribuant activement aux débats communautaires. Nous pouvons encore faire des progrès dans ce domaine. Les Comptes rendus des Conseils Communautaires publiés sur le site de la communauté de communes indiquent les présences.

Tableau des relevés de présence aux réunions du Conseil Communautaire sur l'année 2007 :

Dates 17-Dec 19-Nov 29-Oct 24-Sep 25-Jun 21-Mai 5-Fev presence
Delegue St-Ju
Delegue #1               100%
Delegue #2               86%
Delegue #3               86%
Delegue #4               71%
Delegue #5               71%
Delegue #6               71%
Delegue #7               0%
Delegue #8               0%
Delegue #9               0%
Delegue #10               0%
Delegue #11               0%
Presence St Ju 55% 45% 45% 45% 36% 45% 36% 44%
Presence autres 70% 74% 70% 79% 67% 67% 74% 71%
Present
Absent

Notre commune dispose de 11 délégués. Les relevés de présence montrent que 5 de ces 11 délégués ne sont allés à aucune réunion du Conseil Communautaire au cours de l’année 2007. Je ne citerai pas les noms car il ne s’agit pas de mettre tel ou tel à l’index car les uns et les autres ont eu d’autres manières de s’engager pour la commune. En particulier certains ont eu du mal à avoir suffisamment de disponibilité personnelle pour cumuler une responsabilite d’adjoint qu’ils ont bien assumée avec une responsabilité de délégué à la communauté de communes qu'ils ont abandonnée. Mais il reste un problème : Saint Julien doit être activement représentée au sein de la communauté de communes. Au total et en moyenne, le taux de présence des délégués de Saint Julien est de seulement 44% contre 71% pour les délégués de toutes les autres communes ce qui réduit de moitié notre capacité d’influence.

La réponse habituelle –qu’on entend aussi des députés français qui sont les recordmen européens de l’absentéisme parlementaire- c’est que le travail se fait en commission (réponse facile car l'absentéisme en commission est plus difficilement vérifiable). Renseignements pris auprès d’élus du canton, il s’avère que le Maire s’active beaucoup dans les commissions. Quelques autres aussi comme François Cena ou Eric Brachet qui n’était pourtant pas délégué (chapeau!).  En revanche, Saint Julien a été totalement absente entre autre de la commission transport alors que c’est notre commune qui est la première concernée. Une ville de 11 000 habitants qui dispose de 11 délégués communautaires ne peut être représentée efficacement par son Maire et deux ou trois élus avec lui.

Jusqu'à présent les Conseils Communautaires étaient la seule responsabilité des délégués communautaires puisque les commissions étaient ouvertes à tous. Pour l’avenir de notre commune, il serait sage que les Conseillers Municipaux désignent le 10 avril prochain des délégués communautaires qui s’engagent à participer activement aux travaux de la communauté de communes.